Depuis le XIXe siècle, l’Eglise anglicane prend racine au cœur de la ville dans un style néo-gothique et arbore les calcaires blancs typiques des carrières de la Turbie. Au fil du temps, les aléas climatiques et l’air marin ont contribué à la dégradation du bâtiment et des structures composant le cimetière.

Ainsi, comme tout monument érigé le regard tourné vers l’avenir, la rénovation de cet édifice vise à la durabilité et au respect de son architecte premier.

C’est avec cet esprit que nous avons travaillé la façade, en alliant des matériaux régionaux à l’appareillage d’origine, en les adaptant et en les modifiants pour leur conférer un caractère typique.

Cette identité architecturale aux allures simples, se définit par des finitions « grossières » sur lesquels nous nous sommes basé lors de la rénovation. Il a également été indispensable d’établir une révision des toitures, charpentes et pinacles de l’église qui, vieillissante, représentaient un risque d’effondrement.

La restauration de l’église a été quasiment totale passant par les parties lithiques avec l’appareillage de l’édifice et ses ornements, puis par les parties boisées correspondant à la charpente.
Le traitement des pierres demanda avant tout un micro-gommage nettoyant. Ainsi, les dépôts sombres des modules rocheux et un dessalement fut nécessaire afin de remplacer les pierres trop abîmées.
De plus, une attention particulière fut apporter aux joints, traité par couches successives et brossé, laissant un rendu fidèle aux finitions « grossière » de la façade dans le souhait de restaurer à l’identique l’église.